Chacun d’entre nous passe environ 1/3 de sa vie à dormir. Mais notre vie psychique ne s’arrête pas pendant le sommeil, elle poursuit son cours au tréfonds de notre inconscient. Elle est à la source de déséquilibres, de hantises, voire de désordres mentaux. Or, il est une étape intermédiaire entre l’inconscient et le conscient, une sorte d’entresol entre rez-de-chaussée et 1er étage : le subconscient ; c’est au cours de cette étape, à l’approche du réveil, que des images oniriques, les rêves, nous parviennent, images le plus souvent désordonnées, abracadabrantes, souvent cauchemardesques que l’on s’empresse de refouler, d’oublier. C’est à une démarche inverse que se livre l’auteur, professeur de Lettres, retraité : il cultive ses rêves, les met en adéquation avec son vécu. L’exercice est difficile et périlleux mais positif. Ce sont nos rêves qui permettent de canaliser nos pulsions, de compenser nos frustrations, finalement d’asseoir notre équilibre. C’est à une démarche analogue que nous invite l’auteur. Une façon salutaire pour lutter contre les refoulements, une réponse, parmi tant d’autres, à l’invitation socratique : « Connais-toi, toi-même ».
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