Gravures, d’hier et d’aujourd’hui

« J’aime les mots (…) Ces mots peuvent naître au cours d’une rêverie, s’échapper de la phrase, prendre leur liberté et se prolonger en échos sonores (…)». Ainsi s’exprime dans la préface l’auteur, professeur de Lettres, retraité.
S’ensuivent des poèmes de facture très variée, écrits sur des « bouts de papier » au hasard des circonstances, sur un coin de table, le plus souvent, la nuit. Retrouvés dans un dossier, au fond d’un tiroir, certains ont été écrits il y a 50 ans, d’autres plus récemment évoquent la covid 19. Ce recueil, Gravures, en réunit une centaine.

Voici ce qu’écrivait le regretté poète Jean Breton, à propos de l’auteur :
« Poésie à la fois savante et ouverte à l’humour, cette politesse du désespoir et de l’intelligence. Poésie de culture aussi, traversée de références classiques, mais qui ne se laisse jamais emprisonner. Bien au contraire elle est souvent (…) parodie fine.
Le poète a un goût pour la réflexion, le texte-formule, la sentence, mais parfois il s’exhale en lyrique, dans un ton maîtrisé : intéressante dualité.
L’unité reste aux mains du rire, gai, angoissé, toujours communicatif. »

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