Le Berger m’a dit

« Une longue pièce mélo-dramatique où se côtoient les rires et les larmes ». Est-il possible de présenter ce recueil de poèmes mieux que l’auteur ne le fait lui-même ?.

   C’est en effet, avec beaucoup d’habileté et de sensibilité que Jean-Louis Boncœur manipule vers, rimes et autres couplets pour évoquer les sujets qui lui sont chers : les rapports entre les générations, l’attachement aux objets ou aux animaux, us et coutumes, ….
   Appréciés autant pour le « parlage d’cheuz-nous » que pour les anecdotes typiquement berrichonnes, ces poèmes ne laisseront pas insensible le lecteur.
édité à de multiples reprises, Le Berger m’a dit demeure l’œuvre majeure de Jean-Louis Boncœur. A l’occasion du centenaire de sa naissance, l’intégralité de ses poèmes, dont quelques inédits, sont regroupés ici en un seul volume et complétés par un glossaire.

   Édouard Lévêque, dit Jean-Louis Boncœur, naît à La Châtre, Indre, en 1911. Issu par sa mère d’une lignée de couturières, il éveille son goût pour la «parure» de l’acteur. « Les Gays Escholliers », troupe du Collège ont été un premier tremplin. En 1935, avec la « Compagnie Dramatique Comoedia », il créé son propre outil. Il en maîtrise toutes les missions et fonctions :administration, programmation, mise en scène, décors, interprétation. Molière, Feydeau, Musset, etc … constituent un répertoire éclectique qu’il complète par l’écriture de ses trois pièces paysannes.

   Imaginez: au début des années 40, une hétéroclite «Compagnie de Variétés Paris-Berry» sillonne la région, donnant des spectacles au profit des Prisonniers de Guerre. Édouard Lévêque y alterne deux rôles: celui d’un comique troupier et celui d’un conteur patoisant, interprétant les textes de Gabriel Nigond.Dès lors se dessine le personnage de Jean-Louis Boncœur, silhouette familière de berger, diseur de poèmes roses, gris ou noirs. Leur écriture s’étend sur un demi-siècle: près de cent pièces, réunies sous le titre: «Le Berger m’a dit …», constituent son œuvre majeure et furent, sur scène, les partitions de milliers de représentations.
Édouard Lévêque / Jean-Louis Boncœur aborda la peinture et la sculpture. La pratique assidue du dessin affina la force de son traît. Non seulement illustrateur de ses propres écrits, il fut celui d’Hugues Lapaire, de Gabriel Nigond, de François Terrasson .
     Conférences et prestations en Universités, enregistrements radio ou télévision alternent avec les prestations sur scène.Jean-Louis Boncœur est mort en 1987, laissant en chantier bien d’autres projets.

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