Dans nos campagnes, nos vielles bouchures sont un symbole d’une civilisation disparue, les éléments d’une société rurale dont nous sommes tous, plus ou moins directement, issus. Les gens de l’époque les ont créées ; ils en avaient besoin pour vivre tout comme d’autres « constructions » que sont les lavoirs, les loges de vigne, les mares communales, etc.
Aujourd’hui, tous ces vestiges peuvent nous paraître dérisoires, évincés par le temps et le progrès. Pourtant, ils étaient si importants il n’y a pas si longtemps que cela.
Dernier d’une longue lignée d’agriculteurs, Gérard Vincent, né en 1936, reprend avec son épouse la ferme de ses grands-parents en 1961. Attaché aux traditions, à la solidarité, au respect des anciens et à ce qu’ils ont réalisé pour leurs enfants, il souhaite œuvrer pour la sauvegarde de ce passé. C’est pour ne pas oublier et transmettre aux générations futures que Gérard et Lucienne Vincent ont composé cet ouvrage.