Vidocq et l’affaire Talleyrand-Périgord

Janvier 1822. Vidocq, l’ancien forçat devenu policier est convoqué au ministère de la police. Lorsqu’un ministre vous convie dans son bureau soit vous allez passer un sale quart d’heure, soit, après de brèves flatteries, il vous confiera une mission qui risquera de ruiner votre carrière si vous n’êtes pas en mesure de la mener à bien jusqu’à son terme. Vidocq en avait vu d’autres. Inutile de s’alarmer pour si peu.

   « Vidocq, j’ai une mission délicate et de premier ordre à vous confier, connaissez-vous monsieur le Prince de Talleyrand-Périgord ? ».
   Le chef de la Sureté se redressa brusquement sur son fauteuil. Il ne s’attendait pas à ce qu’on en vienne à aborder le nom d’un tel personnage.
   Les faits : deux domestiques de l’ancien ministre de Napoléon sont retrouvés nus, les bras en croix, cloués à un portail, une couronne d’épine autour de la tête. Deux morts retrouvés crucifiés chez un évêque défroqué cela fait désordre.
Vidocq quitte donc Paris sur le champ pour rejoindre les terres du Prince afin de tenter de résoudre cette « affaire Talleyrand-Périgord ».

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